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"PARENT UN JOUR,

PARENT TOUJOURS ?"

 

Bernard DANGELZER, Psychothérapeute à Annecy, a souhaité étudier précisément les enjeux de la parentalité en apportant à la fois de sa réflexion et de son expérience. Lors d’une conférence en 2006, il a abordé la thématique : "PARENT UN JOUR, PARENT TOUJOURS ?"

 

Nous allons essayer de comprendre ce qui se joue lorsque l’enfant grandit en nous appuyant notamment sur sa vision, qui semble, à notre sens être une approche intéressante pour comprendre avec aisance le rôle parental.

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Comment devient-on parent ?

 

            Lorsque nous devenons parents, nous pouvons penser « mathématiquement » que 1 + 1 = 5, c’est-à-dire, 1 homme, 1 femme, le père de l’enfant, la mère de l’enfant et l’enfant.

Ce sont ces 5 entités qui forment une famille, précisément ici, une famille traditionnelle composée d’un homme et d’une femme.

 

Dès la conception de l’enfant, commence une transformation qui va être vécue par l’homme et par la femme complètement différemment.

 

En effet, la femme dispose de temps. Elle sent physiquement qu’elle devient mère et se prépare psychologiquement. Elle devine dans sa chair que l’enfant va la transformer, va apporter autre chose dans son existence. C’est lui qui fait que cette femme devient mère.

 

Selon Bernard DANGELZER, l’enfant in utéro émet un signal hormonal qui va être repris à travers le placenta et qui va déclencher tout le processus de l’accouchement.

Pour le thérapeute, le « Je veux naître » vient de l’enfant. Lui, qui fait cette femme être mère, voit sa demande acceptée par cette dernière, alors, la naissance a lieu.

Dans certaines situations rares, la mère dit à l’enfant :

« Maintenant, je ne veux pas aller plus loin. Je pars dans une autre vie ». Il s’agit d’abandon.

Mais dans la majorité des cas, la mère accepte sa mission qui va être de nourrir, porter, soigner et accompagner l’enfant.

 

Quant à L’homme, il ne comprend pas vraiment ce qu’il se passe. Il observe, il est étonné… Il reste « homme » pendant toute la gestation.

Au moment de l’accouchement, il est présent aux côtés de sa compagne mais il ne devient pas père pour autant.

C’est par un regard, un son, un toucher ou un cri que l’enfant va questionner l’homme en lui demandant : « Acceptes-tu d’être mon père ? ».

Et c’est à cet instant précis que l’homme, en général, va accepter sa mission de père.

 

Nous tenons à préciser que cette réflexion se base essentiellement sur le fondement de la naissance issue de couples hétérosexuels, toutefois, elle s’applique également dans le champ des autres parentalités (monoparentalité, homoparentalité, etc.) puisque c’est l’enfant qui est en demande d’une acceptation. De par sa présence, l’adulte a la possibilité d’appréhender la mission de parent et ce, peu importe son sexe.

 

Nous souhaitons ajouter, ici, les indications de Lise BOURBEAU, écrivaine québécoise, spécialiste en développement personnel concernant l’enfant à naître. Elle affirme que lorsque l’enfant naît, il sait au plus profond de lui que la raison pour laquelle il s’incarne, c’est d’être lui-même tout en vivant des expériences. Son âme a d’ailleurs choisi la famille et l’environnement dans lesquels il naît avec un but très précis.

Cette vision peut être discutable mais nous avons la possibilité en y réfléchissant bien de donner à l’enfant sa responsabilité de naître. Ce serait le considérer et lui donner toute sa place d’acteur auprès de la parentalité.

 

Quelles sont les missions principales d’un parent ?

 

Lorsque le couple de parents accepte sa mission, il accepte également de tenir plusieurs rôles durant toute la croissance de l’enfant.

 

Le contenu de la mission de parent détient trois paliers :

 

- Lorsque l’enfant naît jusqu’à ses 6 ans : le premier rôle parental est de protéger et nourrir avec un partage des tâches.

La mère nourrit et protège l’enfant (soin d’hygiène, portage, câlinage, sein…). Elle est contenante.

Le père protège et nourrit l’enfant vis-à-vis de l’ensemble « Mère/Enfant ». Il va devoir ouvrir, conduire plus loin, accompagner ce « petit » au-delà et amener la mère à accepter que momentanément ce dernier ne soit plus contenu par elle.

 

Le tout-petit, dans cette période-là et dans ce cadre protecteur a à faire l’apprentissage de son corps physique : courir, marcher, sauter, gérer son équilibre, acquérir une certaine maîtrise physique, etc.

 

Au cours de ce « palier », le complexe d’œdipe va faire parler de lui.

Pour mémoire, nous rappelons ici qu’un enfant devient amoureux de son parent de sexe opposé et veut « tuer » l’autre parent.

Le parent de sexe opposé est primordial pour l’enfant, il n’y a presque que lui dans l’univers.

 

A cet instant, il est fondamental que l’homme et la femme se manifestent vraiment en tant que tels en lui disant :

« Je sens bien ton intérêt pour moi et cela me touche. Tu es en train de désirer de moi des choses que tu n’obtiendras jamais ».

Sur cette attitude, l’enfant va finir par baisser les bras et n’ayant plus son parent de sexe opposé comme objectif, il va pouvoir s’intéresser au reste, c’est-à-dire, à tout l’univers.

 

C’est au moment où se résout ce complexe d’œdipe que l’enfant entre dans l’âge de raison, le moment de la curiosité.  L’énergie de découverte qui n’est plus ciblée sur le parent du sexe opposé est disponible pour l’apprentissage et il quitte la petite enfance pour entrer dans l’étape suivante qui est le palier 7/12 ans.

 

Ainsi, depuis la naissance jusqu’à l’âge de 6 ans, le rôle parental va être de protéger, nourrir, faciliter, encourager les apprentissages de l’enfant au niveau physique et physiologique, et permettre ce passage œdipien de la meilleure façon possible.

 

- Entre 7 et 12 ans : le rôle parental permet à l’enfant de découvrir en sécurité.

Il éduque l’enfant (étymologiquement, « conduit au dehors ») dans un rayon d’action qui va s’agrandir au fil des années.

L’enfant apprend à connaître son corps, à lire, à écrire, à compter, à se repérer dans l’espace.

Nous pensons qu’il est essentiel de mettre à sa portée les moyens qui vont favoriser l’acquisition des connaissances et non pas lui imposer sans en comprendre véritablement le sens.

Selon Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne, l’enfant n’est pas un vase que l’on remplit, mais une source qu’on aide à jaillir.

 

Durant toute cette période, l’enfant absorbe les valeurs, l’attitude, les comportements de ses parents (politesse, propreté, discrétion, honnêteté…).

C’est pourquoi, il est nécessaire que ce dernier lui montre un exemple le plus juste possible et attire son attention sur tel ou tel contre-exemple afin de le mettre en sécurité.

L’apprentissage des émotions opère également : savoir les repérer, les comprendre, les accepter et en faire quelque chose.

Il est notamment indispensable que le parent accepte de « frustrer » son enfant car tout n’est pas possible, tout n’est pas accessible, tout n’est pas permissible.

 

Par exemple, si l’enfant est dans un supermarché, qu’il voit un paquet de bonbons et que son désir l’amène à formuler ceci :

« Papa, je veux ces bonbons »

Le parent devra accueillir cette demande et reformuler le désir ainsi :

« Oui, tu veux ces bonbons et je choisis de ne pas les acheter » en lui en expliquant les raisons.

 

Il serait toxique de rétorquer par un « Non ! » sans explication.

Pourquoi ? Parce que l’enfant comprendra : « Non, tu ne désires pas ces bonbons ». C’est un faux-message. Il se sentira rejeté dans son désir et par ce fait, non entendu, non écouté.

 

Ainsi, le rôle primordial des parents durant cette tranche d’âge est de préserver l’enfant des dangers, accueillir ses émotions et l’ouvrir avec attention au monde.

 

- Entre 13 et 20 ans : Le rôle parental amène l’enfant à considérer les dangers et à s’autonomiser face à eux. Il va pouvoir affronter son comportement.

Cela passera par de l’encouragement et de la valorisation, fondamentaux afin que l’enfant construise l’estime de soi.

Les expressions suivantes peuvent être utilisées par le parent :

« Oui, tu es compétent. Oui, tu peux… »

« Sois fier de ce que tu réussis. J’ai envie de l’être avec toi. »

 

Si le parent apprend à son enfant à avoir confiance en lui-même, et qu’il lui montre qu’il peut aussi avoir confiance en lui, alors le dialogue, l’échange sera satisfaisant, adapté.

La mère représente le lieu de refuge, de protection s’il y en a besoin.

Le père représente schématiquement le cadre, la loi.

Si ces positions sont respectées telles quelles, l’enfant va pouvoir prendre le risque de sortir/entrer et d’entrer/sortir, sortir du foyer et y revenir, sortir de la loi et y revenir et faire des choix.

Concernant la famille monoparentale, les deux rôles devront s’exercer de manière bien distincte, c’est très délicat mais le parent devra être le plus clair possible.

 

Une autre étape de ce palier consiste à apprendre à l’enfant à choisir, à formuler ce qui se passe lorsqu’il est dans un aiguillage et à déterminer comment il sélectionne.

Choisir, c’est perdre d’abord. Lorsque l’enfant fait un choix, il le valorise et il apprend à perdre celui qu’il n’a pas valorisé (exemple : études, orientation…)

Durant toute cette période d’adolescence, l’enfant va tester les valeurs enseignées par la parentalité, inculquées à l’âge de raison, et va en sélectionner, en intégrer. C’est la plus importante mission de l’adolescent.

 

Cela va l’amener à des confrontations avec ses parents.  Et ceux-ci devront jouer leur rôle de refuge si leur enfant se trompe et rencontre des problèmes.

Les parents sont aussi des hommes et des femmes. Alors, durant l’adolescence, ils maintiennent des éléments de leur vie en tant qu’homme et en tant que femme, afin que l’adolescent s’appuie sur des modèles, des référents, des confrontants.

 

Bernard DANGELZER pense que durant la puberté, il se jouerait un deuxième moment œdipien pour ouvrir au reste du monde. Il indique qu’il existe un travail parental d’ouverture et d’estime de soi sans que l’enfant continue à se focaliser sur le sexe opposé (père ou mère) et qui se traduirait comme suit :

 

L’homme, que le père puisse voir sa fille devenir une jolie femme et lui manifester : « Dis-donc, tu deviens une sacrée jolie femme » tout en induisant que son choix reste cette femme-là (sa mère).

La femme, que la mère puisse voir son fils devenir un bel homme et lui manifester : « Dis-donc, tu deviens un sacré bel homme » tout en induisant que son choix reste cet homme-là (son père).

 

Le travail de l’adolescent est de faire un apprentissage relationnel et d’y acquérir une certaine compétence, en limitant ses risques et en s’autonomisant.

L’objectif parental durant cette tranche d’âge est de donner des atouts à l’enfant.

A ce moment, nous pouvons penser « mathématiquement » que 2 + 2 + 1 = 5, c’est-à-dire, 2 dont un homme et un père, 2 dont une femme et une mère et 1 qui est l’adolescent.

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Être parent, est-ce pour toujours ?

Quand l’enfant devient adulte, que se passe-t-il ?

 

L’un des premiers moments où l’adolescent expérimente de devenir adulte, cela peut être dans le domaine de l’intimité, de la sexualité avec un autre, une autre.

Il va dire à ses parents, « Ce domaine-là, c’est moi qui le gère, ne vous en mêlez pas, c’est mon territoire ».

Ceci est une affirmation qui indique au parent :

« Sur ce chapitre-là de ma vie, ta mission de parent est terminée ».

 

Il en va de même dans le choix de l’orientation professionnelle : « C’est cela qui m’intéresse. » « Si tu me mets à une place où je ne veux pas être, je n’y réussirai pas ». Ces comportements verbaux font l’objet d’une affirmation de soi.

 

Devenir adulte, c’est exprimer à ses parents que leur mission est accomplie. Ils doivent l’accepter et se focaliser sur leur principe d’homme et de femme. Ils sont libérés de leurs obligations.

 

Mais qu’est-ce qui fait que le jeune adulte va pouvoir réaliser ce travail ?

 

La fin de mission pour le jeune adulte est d’arrêter de chercher ses références en tant qu’enfant à l’extérieur mais avoir, avec l’aide de tout ce qui s’est passé avant, construit suffisamment de sécurité pour son « enfant intérieur » apporté par le refuge de la « mère intérieure », le cadre du « père intérieur » afin d’être autonome, être propre moteur de sa vie dans ce cadre-là et à ce moment-là.

Le jeune adulte peut « tuer » le père extérieur et « tuer » la mère extérieure. « Tuer » signifiant bien ici « Mission accomplie ».

 

A ce palier, la famille représente « mathématiquement » : 2 + 1 = 5, c’est-à-dire, deux adultes et un jeune adulte.

 

Qu’est-ce qui complique ou facilite ce passage-là ?

 

Ce qui complique l’affirmation de soi vis-à-vis du parent dans le cadre de la « Mission accomplie », c’est si l’ex-enfant se dit « Est-ce qu’ils vont pouvoir survivre si je leur dis que leur mission est accomplie ? »

 

Par exemple, s’il n’a jamais vu la femme qui est en sa mère, celle qu’elle aurait dû lui montrer à l’adolescence, il va se culpabiliser de lui ôter le « manteau » de mère ne sachant s’il y a quelqu’un d’autre dessous, et il n’osera pas dire « Ta mission est accomplie », ce qui aura pour conséquence une frustration et un « handicap » dans son autonomie.

 

Ce qui facilite l’affirmation de soi vis-à-vis du parent dans le cadre de la « Mission accomplie », c’est lorsque l’adolescent a vu chez son père et chez sa mère, un homme et une femme et que ceux-ci ont des centres d’intérêt autres que lui.  Pour certains jeunes adultes, leur façon de dire « Ta mission est accomplie » s’exerce par un moment de rejet du parent.

En Allemagne, lorsque l’enfant devient adulte, il n’appelle plus ses parents « maman » et « papa » mais il les appelle par leurs prénoms respectifs, ce qui facilite rapidement le détachement.

 

Dans la norme des choses, l’enfant réclame à bénéficier de son autonomie. Chaque être humain a tendance soit à reproduire, soit à s’opposer prioritairement à ce qu’il a vécu.

Il est important que le parent ne cherche pas à construire son enfant. Il doit impérativement lui donner des moyens pour s’élever afin de l’amener à l’autonomie et à l’indépendance.

 

Puis-je être adulte si je suis encore l’enfant de mes parents ?

 

            La juste distance se crée si l’enfant devenu adulte se positionne et exprime à son parent que sa mission est accomplie.

Dans cette étape, l’enfant a un rôle de formateur vis-à-vis de ses parents. Il doit être en mesure d’exprimer cette totale délivrance. Toutefois, certains cas ne favorisent pas cette dernière.

 

Comment faire le chemin pour terminer aux parents violents, insultants, maltraitants, absents, alcooliques… ?

 

Susan FORWARD, dans son livre « Parents Toxiques », indique un protocole à suivre :

 

  • La restitution de la responsabilité aux parents,

  • L’acceptation de son vécu,

  • Le pardon. Il n’est pas question, ici, du pardon judéo-chrétien qui favorise le refoulement et empêche la libération mais du pardon qui apaise.

 

Comment dire « Mission accomplie » à un parent décédé ?

 

Il est possible pour l’enfant, notamment à l’aide d’un thérapeute, de mettre en scène, d’expérimenter, de tenter de projeter sur lui tel ou tel comportement qu’il attribuait à sa mère ou à son père, puis de faire réagir le thérapeute et de terminer la confrontation avec lui parce qu’il ne l’a pas terminée avec son parent (mécanisme de projection, transfert, symbolisme).

 

Ceux qui ont été nos parents vieillissent et deviennent dépendants. Que se passe-t-il ?

 

Ils ne le formuleront pas ainsi mais les parents demanderont à leur enfant « Acceptes-tu de m’accompagner vers ma fin de vie ? »

Cette mission est confrontante, difficile mais peut être épanouissante. Il y a un monde à explorer qui peut être très riche pour l’enfant-adulte.

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            Être parent est une mission temporaire. Et cette vision de la parentalité vient faire de l’ombre à l’éducation enseignée depuis des générations. N’oublions pas que chaque génération invente une autre forme de parentalité.  La vie et l’évolution tournent sans cesse.

Il n’en est pas moins que le devenir de l’enfant dépend de la réussite parentale éducative.  Selon Françoise DOLTO, psychanalyste (livre : « La cause des enfants »), le sort qui est réservé aux enfants dépend de l’attitude des adultes.  En ces mots, nous pouvons bien comprendre qu’en tant qu’enfants, nous ne pouvons être tenus responsables des agissements parentaux, de leurs manquements, de leurs dérives. Mais en tant qu’adultes, nous sommes responsables de nos propres agissements et ce, malgré les blessures d’Antan.

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Sigmund Freud définissait l’homme comme un être orienté vers le “plaisir”. Fred Adler le définissait comme un être orienté vers le “pouvoir”. Viktor Frankl percevait l’homme comme un être orienté vers le “sens”.

Si vous cherchez un sens à votre vie, je vous invite d'ores et déjà à lire le livre du Docteur Frankl, psychiatre. Son œuvre décrit ce qu'il a vécu et compris lorsqu'il était détenu en camp de concentration durant la seconde guerre mondiale.






 

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La psychothérapie analytique s’inspire de la psychanalyse. Son objectif est d’amener à la conscience nos résistances et nos véritables problématiques qui se manifestent à la fois par des symptômes psychiques et physiques.

Elle soulage, rassure et favorise l’estime de soi.

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Qu'est-ce que la "normalité" ?

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Bien souvent, nous avons honte d'une part de nous-même, de cette ombre que nous avons tous en nous et que nous devons accepter pour avancer et ne plus la laisser guider nos choix de vie, dans la vie.

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Pourquoi avons-nous recours à une addiction ?

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Parce qu'elle représente un moyen de résoudre un problème, de dépasser une inhibition, d’accéder à une forme de plénitude.

Aurions-nous pensé qu'être addict pouvait davantage nous nuire que la source psychologique même qui l'alimente ?

Nous n'agissons jamais sans raison.

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Les troubles du comportement alimentaire sont tous l’expression d’un mal-être qui dépasse de loin la simple volonté de maigrir ou la difficulté de construire son rapport à la nourriture.

Selon Willy Pasini, Psychiatre et sexologue italien, ces troubles sont bien souvent le symptôme d’une souffrance réelle, qui ne peut s’exprimer autrement.

Chaque souffrance a sa raison...

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La relation à notre père biologique.

Lorsque nous avons une vision de notre père biologique comme quelqu’un de colérique, de violent, d’indifférent, de distant, d’absent, d’alcoolique, de condamnant ou de critique, nous avons tendance à croire que les paroles qui suivent nous définissent :

- Je n’ai pas de valeur

- Je suis stupide

- Je suis incompétent(e)

- Je ne suis pas aimé(e) ou aimable

Tant que nous acceptons ces pensées comme étant vraies, nos vies sont remplies de sentiments de dépression, d’anxiété et de colère.

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Le BURN-OUT est un phénomène d’épuisement général aussi bien physique qu’émotionnel. Il s’agit d’un trop plein qui peut découler d’une période de stress ou de surmenage intense et prolongé.

Les causes de ce syndrome sont souvent multifactorielles. Il est parfois difficile de parvenir à réaliser toutes les tâches que l’on doit accomplir (travail, vie familiale, vie sociale…), ce qui peut entraîner du surmenage. Lorsqu’il devient impossible de tout gérer, certains « craquent », on peut alors parler de burn-out ou d’épuisement émotionnel.

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"L'angoisse, le seul affect qui ne trompe pas et qui nous met sur la voie du réel."

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-Lacan-

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Pour faire suite au concept du psychanalyste britannique Donald Winnicott de « La mère suffisamment bonne »...

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QUE SERAIT LE PÈRE SUFFISAMMENT BON ?

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Une conférence proposée par Serge Sommer, psychanalyste et

co-président de l'Association des Psychanalyses Modernes.

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Bref rappel du concept de « La mère suffisamment bonne » :

« The good enough mother »

Inspiré du concept de Mélanie Klein

« Des expériences suffisamment bonnes »

La mère « Qui suffit » : ni trop, ni trop peu !

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Trop :

- Empêche la différenciation, entretien le lien fusionnel

- Étouffe et ne laisse pas le manque d'où surgira le désir

- Toute puissance, réfractaire à la frustration

- Perversion, narcissisme, etc.

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Trop peu :

- Laisse dans l'angoisse, anxiété, dépression

- Besoin d'un sauveur, soumission

- Dépendance affective, addictions, etc.

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Rassurer et apprendre à l'enfant à se rassurer par lui-même, faute de quoi il aura besoin d'un objet extérieur pour se rassurer. Commence au nourrisson qui crie jusqu'à l'adolescence. Et bien sûr comme le père l'amour inconditionnel !

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- Autorisation du tiers-séparteur (introduction du père)

 

QUE SERAIT LE PÈRE SUFFISAMMENT BON ?

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Les fonctions du père :

Le tiers séparateur

- Acte symbolique de la coupure du cordon ombilical

- Séparation de la mère pour permettre l'émancipation, l'individuation

- Accompagne la séparation naturelle et romp la fusionnalité.

- En étant un « autre », la troisième personne.

- En proposant autre chose que la mère, un regard vers l'extérieur, (bien souvent la mère porte l'enfant tête tournée vers sa poitrine alors que le père porte l'enfant tête tournée vers l'extérieur) - Proposer autre chose, c'est par exemple apprendre à faire du vélo, à jouer au ballon, faire connaître un film, partager un jeu...

- Poser le cadre, les interdits (notamment l'interdit de l'inceste)

(AINSI, LE PÈRE SERA LE RE-PÈRE)

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Le légitimateur

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- L'enfant connait la mère, il sort de son corps, la mère connait l'enfant, il sort de son corps.

- Le père n'est jamais sûr d'être le père, l'enfant n'est jamais sûr de son père, un mystère existe entre la procréation et la naissance.

- Acte symbolique d'aller reconnaître l'enfant à la mairie pour lui donner son nom, l'acte de légitimation. (Un enfant hors-mariage est appelé illégitime)

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Le père suffisamment bon est le père qui reconnaît son enfant, qui le légitime au sens symbolique, afin qu'il puisse se sentir reconnu, se reconnaître lui-même à son tour, se sentir légitime et se légitimer à son tour. Ça passe par le regard du père, le don de la confiance qui une fois introjecté permet au sujet d'avoir confiance en lui, de se sentir légitime. Le père qui est fier de son enfant rend l'enfant confiant. Le père qui accepte ses propres erreurs permet à l'enfant d'accepter ses erreurs. Comme l'enfant qui parvient à se rassurer par lui-même par la transmission de la mère suffisamment bonne. Comme la mère suffisante, le père suffisant se contente de faire ce qui suffit, ni trop, ni trop peu, afin de laisser de la marge à l'enfant pour qu'il puisse exprimer sa propre identité, sa propre sensibilité, et non être pris dans l'injonction de répondre aux désirs conscients ou inconscients de ses parents.

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- Accepter sa sensibilité en montrant l'exemple

- Afin d'avoir accès à ses émotions, ses intuitions, ses véritables désirs et in fine sa créativité !

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Le bon développement de l'enfant fait l'adulte qui sait prendre sa place, qui sait se rassurer, qui a confiance en lui, qui se connait en acceptant ses faiblesses. Un sujet se sent légitime et assume son individuation, sa solitude originelle.

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Ne pas oublier qu'il s'agit de deux pôles, nous avons tous du masculin et du féminin ! Pôles yin et yang, émission et réception, énergie endogène et énergie exogène. Nous avons donc tous une fonction maternelle et une fonction paternelle ! L'objectif étant de ne plus cliver ces deux pôles pour en faire un spectre unifié.

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Il n'y a pas de parents parfaits ! Juste des parents qui font de leur mieux. Qui sont prêts à se remettre en question et à évoluer...

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VIDÉO DE LA CONFÉRENCE DE SERGE SOMMER

https://www.youtube.com/watch?v=fjUwisSVV8E

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Le but d’une thérapie de couple n’est pas de le « sauver » mais de permettre à chaque individu d’exprimer ses impressions, ses sentiments et ses désirs pour une meilleure communication.

L’objectif est la compréhension de soi et de l’autre à travers l’accompagnement du thérapeute. Ce travail aboutit à une continuité du couple ou à une séparation constructive.

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Qu'est-ce qu'un thérapeute ?

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Avant d’avoir été psy, votre psy a d’abord été, et est souvent encore lui-même le patient de quelqu’un d’autre. Parce que bien souvent, en amont, ce qui l’a amené à vouloir aider l’autre et à trouver des réponses, c’est sa propre histoire. Et une fois qu’il exerce, un psy est en supervision permanente auprès d’un autre psy pour verbaliser ce qu’il peut lui-même ressentir face à ce qu’il entend, pour être éclairé à propos d’un questionnement et pour se questionner dans sa pratique encore et toujours.

 

 

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